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Centre de ressources Jacques-Seebacher (entité du CERILAC)

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La Sorbonne Nouvelle, Paris 13

Présentation

Le centre de ressources Jacques-Seebacher, prolongement d’une tradition de recherche, vivace à l’université Paris 7, qu’illustrèrent dans le passé Pierre Albouy, Jacques Seebacher et Guy Rosa, est consacré à la littérature et à la civilisation du XIXe siècle. Il est d’abord un lieu de travail et une bibliothèque de recherche dotée d’un fonds documentaire pluridisciplinaire (littérature, philosophie, histoire, arts, sciences sociales…) regroupant des ouvrages anciens aussi bien que des études critiques et savantes, des thèses et des microfilms (de manuscrits et de journaux du XIXe siècle). Ce fonds est consultable sur place ; une partie des ouvrages peuvent être empruntés. Le centre offre également aux chercheurs et aux étudiants la possibilité de se réunir pour des groupes de travail ou des séminaires dans la proximité immédiate de leurs objets d’étude.

Le centre de ressources Jacques-Seebacher a pour vocation de fédérer les chercheurs dont les travaux portent sur le XIXe siècle. Les groupes de recherches consacrés à des auteurs majeurs (Balzac, Hugo, Michelet) réunissent régulièrement des spécialistes nationaux et internationaux. Les programmes de recherches favorisent quant à eux la collaboration des chercheurs de différentes disciplines au sein de l’université Paris Diderot et, plus largement, de la communauté d’universités Sorbonne Paris Cité.

> Site web du laboratoire

Thèmes de recherche

Littérature du XIXe siècle, Balzac, Hugo, Michelet, Révolution française, Théâtre du XIXe siècle, génétique textuelle

Equipes de recherche

Groupe Hugo

Créé en 1969 à la Sorbonne par Pierre Albouy, le Groupe Hugo a été refondé en 1975 à l’université Paris 7 par Jacques Seebacher puis animé, à partir de 1990, par Guy Rosa ; il l’est maintenant par Claude Millet. C’est en son sein qu’ont été préparés plusieurs des travaux et des manifestations du Centenaire de 1985 puis du Bicentenaire de 2002, en particulier l’édition des Œuvres dans la collection « Bouquins ».

Le séminaire du Groupe Hugo se tient à la bibliothèque Jacques-Seebacher un samedi par mois de 10 h à 12 h 30. On peut consulter son programme sur le site du CERILAC et sur son propre site, administré par Guy Rosa. Sur ce dernier site, on pourra consulter de très nombreux documents de travail et études.

(http://seebacher.lac.univ-paris-diderot.fr/groupe/groupe-hugo)

 

Groupe international de recherches balzaciennes (GIRB)

Le Groupe international de recherches balzaciennes (GIRB), fondé en 1975 par Claude Duchet (Paris 8) et un collectif de chercheurs français et étrangers, longtemps dirigé par Nicole Mozet (Paris Diderot), est rattaché depuis 2009 au CERILAC et inscrit son action dans le centre de ressources Jacques-Seebacher.

Comptant 75 membres, le GIRB réunit et fédère des étudiants et des chercheurs d’une dizaine de pays (notamment d’Italie, du Canada, du Japon et de Corée). Un séminaire bimestriel s’y tient, dont les activités s’organisent selon trois directions : présentation des travaux en cours des doctorants de différentes universités ; rencontres avec des auteurs d’ouvrages récents ; séances de réflexion et d’échanges autour d’un thème annuel. Chaque année, des journées d’études ou des colloques internationaux sont organisés au centre Seebacher ; en juin 2016, les journées d’études auront pour sujet « Vivre (avec) le personnage balzacien ». Le GIRB, attaché à contribuer au renouvellement et au rayonnement de la recherche balzacienne, invite par ailleurs à son séminaire des chercheurs étrangers et participe à l’organisation de colloques à l’étranger (ainsi, en 2016, du colloque international à l’université Roma Tre, intitulé « Balzac penseur ? »).

Le groupe est aussi responsable de la première édition électronique globale de La Comédie humaine, mise en ligne sur le site de la Maison de Balzac. Son propre site, administré par Jacques-David Ebguy (Paris Diderot), met à la disposition des chercheurs les ouvrages de la collection du GIRB publiés chez SEDES, le texte des communications de certaines journées d’études, et des articles inédits.

(http://seebacher.lac.univ-paris-diderot.fr/groupe/groupe-international-de-recherches-balzaciennes-girb)

 

Séminaire de recherche « Michelet hors frontières »

Animé dans une perspective résolument interdisciplinaire par Aurélien Aramini (université de Besançon), Aude Déruelle (université d’Orléans), Paule Petitier (CERILAC), Yann Potin (Archives nationales) et Sylvain Venayre (université de Grenoble Alpes), le séminaire se tient environ tous les deux mois entre septembre et juin. Il est un lieu de réflexion et de débat sur l’actualité de Michelet ainsi que d’approfondissement de sa connaissance par le biais d’éclairages sur l’historiographie, la philosophie politique et les sciences humaines au XIXe siècle.

(http://seebacher.lac.univ-paris-diderot.fr/groupe/groupe-michelet)

 

Programme de recherche « La Fabrique de la Révolution » : programme de transcription numérique des papiers préparatoires de l’Histoire de la Révolution française

Les six volumes de notes conservés à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris sous le nom d’« Histoire de la Révolution française » correspondent à un ensemble complexe de documents préparatoires, en partie réorganisés après coup par Michelet en vue d’éventuelles réutilisations. D’un point de vue matériel, leur conservation préventive au sein de la Bibliothèque par leur montage sur onglets en recueils factices, a durablement perturbé la lisibilité et l’architecture de ces fragments, organisés au départ sous forme de liasses et de chemises hiérarchisées selon un classement organique. Il s’agit donc en premier lieu de restituer le plus fidèlement possible l’architecture d’origine de ces milliers de fragments et d’annotations dont le format et plus encore le statut sont fort variables. Les liens et associations entre certains fragments dessinent en effet de véritables dossiers préparatoires, qui permettent de reconstituer les séquences narratives ou démonstratives de l’HRF. Enfin, il existe un septième volume de notes, isolées de longue date, sans doute par Michelet lui-même après 1871. Le recueil factice ainsi constitué contient la seule trace d’une documentation provenant pour l’essentiel des sections parisiennes et témoignant donc du pouvoir « sans-culotte ». En effet, à la suite de l’incendie de l’Hôtel de Ville en mai 1871, les archives de la municipalité parisienne durant la Révolution ont irrémédiablement disparu. La transcription et la mise en ligne intégrale de ce manuscrit permettront d’associer à la figure et au travail de l’écrivain ceux de l’archiviste, dédoublant ainsi les formes de transmission et de fabrication des mémoires : à travers ses propres notes de travail, Michelet n’est pas seulement un historien qui écrit la Révolution française. Il est aussi le médiateur qui contribue à l’archiver.

Les transcriptions validées sont progressivement mises en ligne sur le site suivant : http://thomas-lallier.fr/axmaleo/web/

Le travail de transcription s’appuie sur l’expérience du Centre d’études stendhaliennes et romantiques (CESR) de l’université Grenoble 3 et de la MSH Alpes, et sur les outils qui ont été mis au point pour l’édition des manuscrits de Stendhal. L’application CLELIA (Corpus littéraire et linguistique assisté par des outils d’informatique avancée), développée pour la transcription en ligne des textes de Stendhal, a été adaptée au projet Michelet. « La Fabrique de la Révolution » est par ailleurs membre du Consortium Cahier.

(http://seebacher.lac.univ-paris-diderot.fr/groupe/groupe-michelet)

 

Imaginaires de la Révolution française de 1789 à aujourd’hui (IMAREV 18-21)

La Révolution constitue une « passion française » par excellence, inscrite au coeur du roman national et cristallisant la plupart de ses grands partages idéologiques et politiques. En elle, on ne saurait dissocier les lieux d’affrontements historiographiques et de concurrences mémorielles, de ses mythes et images qui, élaborées depuis deux siècles par la littérature, les arts, et toutes les formes de discours médiatique, ne cessent d’en modifier la place et les enjeux dans l’espace public. Les grandes commémorations ont contribué à raviver la conflictualité interprétative, mais le Bicentenaire a aussi illustré de manière exemplaire la dynamique de construction d’un imaginaire par hybridations et recyclages, où jouèrent notamment ensemble univers plastique de la publicité et symbolique politique de la fête révolutionnaire.

Il semble que nous soyons aujourd’hui toujours pris entre les deux pôles de la guerre idéologique et de l’investissement par des imaginaires médiatiques de la Révolution, qui tendent à prendre leur autonomie par rapport à cette guerre, ainsi que l’a illustré un récent débat autour de l’épisode du jeu vidéo Assassin’s Creed situé dans le contexte du Paris révolutionnaire. On prend acte d’une résurgence tous azimuts qui, avec le succès (désormais mondial) du spectacle de Joël Pommerat, Ça ira (1) Fin de Louis (2015), interroge aussi l’amer constat que pouvait faire, cinq ans plus tôt, un Michel Vovelle dans sa préface en forme de bilan du collectif dirigé par Michel Biard, dont le titre était plutôt encourageant (La Révolution française. Une histoire toujours vivante, Paris, Taillandier, 2015) : « l’héritage est banalisé, la mémoire se perd, chez les politiques, dans l’enseignement, dans l’oubli des références symboliques, la Marseillaise et la Marianne. » Entre ce lamento et la ferveur suscitée, sur le mode d’une passion renouvelée du politique, par les quatre heures du spectacle de Pommerat, comment situer et évaluer les présences protéiformes de la Révolution ?

Le séminaire se propose d’interroger la diversité des mémoires, retours et fantasmes de la Révolution dans une modernité qu’elle a elle-même ouverte, en s’attachant autant à des objets anciens qu’aux manifestations les plus contemporaines. Il explore ainsi l’actualité de la recherche littéraire sur la Révolution française, en lien avec d’autres champs disciplinaires.

(http://seebacher.lac.univ-paris-diderot.fr/content/imarev-18-21#)

Equipements

  • Lecteur de microfilms
  • scanner à plat
  • ordinateur en libre accès
  • vidéoprojecteur

Publications

La bibliothèque numérique du centre de ressources Jacques-Seebacher est destinée à accueillir des ressources numérisées de différentes natures : thèses inédites, articles anciens, archives manuscrites, etc.

Elle rend ainsi disponibles des documents rares et inédits qui font partie du fonds de la bibliothèque.

La thèse de Jean Delabroy Jules Verne et l'imaginaire est consultable à l'onglet « Thèses ».

Les 16 premiers numéros (de la 2e série) de la revue Littérature et Nation et un hors série sur l'affaire Dreyfus sont consultables à l'onglet « Ouvrages et Articles ».

Des articles issus des colloques « Archives19 » et « L’Histoire épitaphe » sont disponibles à ce même onglet.

Les éditions issues des séminaires d’édition critique collaborative, parmi lesquelles l’édition des Causes secrètes de la révolution du 9 au 10 thermidor de Joachim Vilate, édition dirigée par Olivier Ritz, sont consultables à l’onglet « Édition ».

Deux des trois carnets d’adresses de Charles Du Bos ainsi qu’un instrument de recherche du fonds d’archives manuscrites de Du Bos conservé au centre de ressources Jacques-Seebacher sont consultables à l’onglet « Archives manuscrites ».

(http://seebacher.lac.univ-paris-diderot.fr/bibliotheque/)

Enseignements

Le centre accueille les séminaires de ses différents partenaires ainsi que les projets d'édition critique collaborative dès la licence.

Contacts >

Cecile Bremon
cecile.bremon@univ-paris-diderot.fr
0157276376

Localisation

5 rue Thomas Mann Bâtiment Grands Moulins, Aile A, 2e étage
75013 Paris
France