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Génomique fonctionnelle des tumeurs solides

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Université Paris Descartes
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Université Paris Diderot, INSERM

Présentation

L’unité Inserm U674 est dirigée par le Pr Jessica Zucman-Rossi. La thématique de cette unité est centrée sur l’étude des voies de carcinogenèse en utilisant des stratégies basées sur la génomique fonctionnelle dans quatre types tumoraux principalement : les mésothéliomes, tumeurs hépatiques, rénales et les tumeurs du système nerveux central et périphérique liées à l’inactivation du gène NF2.

L'unité est formée de 3 équipes qui interagissent fortement et qui ont des compétences complémentaires

Thèmes de recherche

Le groupe dirigé par Jessica Zucman-Rossi

Ce groupe a développé une recherche qui vise à élucider les relations liant les phénotypes des cellules tumorales hépatiques humaines à leur génotype par une approche de génomique descriptive : les données phénotypiques (essentiellement cliniques et anatomopathologiques) sont collectées conjointement avec des prélèvements biologiques. à partir de ces derniers, des caractérisations génotypiques, chromosomique, épigénétique et transcriptomique sont réalisées.

Ainsi, l'équipe a pu identifier un nouveau gène suppresseur de tumeurs (HNF1A) et un oncogène (IL6ST codant pour gp130) dans les adénomes hépatocellulaires. Par ailleurs, nous avons pu montré que les mutations constitutionnelles d’HNF1A et de CYP1B1 prédisposaient au développement d’adénomes hépatocellulaire chez l’homme. Enfin, nous avons identifiée et établi une classification moléculaire des adénomes et des carcinomes hépatocellulaire basée sur l’analyse conjointe des mutations génique et du transcriptome de ces tumeurs. L’intérêt en clinique de ces classification est en cours d’évaluation.

Récemment, nous avons initié avec Stéphane Oudard, le développement d’un projet de recherche qui vise à identifier des facteurs moléculaires associés à la réponse aux traitements anti-angiogénique des cancers du rein à cellules clairs.

Le groupe dirigé par Marie-Claude Jaurand et Didier Jean

Ce groupe étudie les tumeurs respiratoires sous l'angle des facteurs d'exposition, professionnelle ou environnementale. Les projets de recherche portent essentiellement sur le mésothéliome. Le mésothéliome est une pathologie tumorale maligne, souvent fatale, due à la cancérisation des cellules mésothéliales, et résultant principalement d’une exposition passée aux fibres d’amiante. L’utilisation passée de l’amiante continue à avoir un impact sur l’incidence du MH, car la maladie est longue à se déclarer et la réglementation sur l’utilisation de l’amiante a été mise en place tardivement. De plus, environ 20% des cas sont diagnostiqués, sans qu’une exposition à l’amiante ait pu être retrouvée.

Afin d’améliorer notre connaissance de la biologie du mésothéliome, et d’identifier des marqueurs de la pathologie et de l’exposition, le groupe développe des recherches sur la génomique du mésothéliome, selon une selon une approche originale, par la comparaison de mésothéliomes humains et de mésothéliomes murins. Ces derniers sont induits, soit par des fibres minérales, soit par modification du génome de la souris. Les retombées de nos travaux se situent dans les domaines de la recherche cognitive et de la santé publique.

Le groupe de Michel Kalamarides

Ce groupe a une grande expertise dans le développement de modèles expérimentaux cellulaires et animaux. Cette équipe, fondée par Marco Giovannini, a eu en France un rôle de pionnier dans l'application de la mutagenèse conditionnelle à la modélisation de la tumorigenèse humaine chez la souris. La pathologie modèle principalement étudiée par cette équipe est la neurofibromatose de type 2 en particulier par la modélisation chez la souris et l'analyse chez l’homme des méningiomes.

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