Recherche clinique ville-hôpital, Méthodologies et Société
Présentation
L’équipe 7334 REMES (Recherche Clinique ville-hôpital, Méthodologies et Société) sous la direction du Pr Olivier Chassany a la particularité de regrouper des médecins de ville et des hôpitaux, autour de travaux de recherche clinique qui placent le patient au centre de la prise en charge et des décisions médicales le concernant.
- Le 1er axe de recherche de l’équipe dirigé par le Dr Martin Duracinsky analyse la qualité de vie des personnes en situation de pathologie et mesure leurs perceptions (« Patient-Centered Outcomes ») afin d’améliorer leur parcours de vie avec la maladie. Comment vivent-ils avec cette pathologie ? Supportent-ils les traitements associés ? Comment leur prise en charge pourrait être améliorée, facilitée ?...
- Le 2e axe de recherche est quant à lui destiné à améliorer le parcours de soins du patient avec pour ambition de jeter un pont entre la médecine de ville et l’hôpital. Cet axe est rendu possible par la mobilisation des médecins généralistes universitaires de Paris-Diderot et leur collaboration avec d’autres enseignants-chercheurs exerçant à l’hôpital. Du fait de sa spécificité, cet axe est sous la responsabilité de 2 chercheurs, le Pr Isabelle Mahé du côté hôpital et le Pr Jean-Pierre Aubert pour la ville.
Pour finir, les chercheurs de l’EA 7334 REMES travaillent sur deux autres axes.
- Dans le 3e axe, sous la responsabilité de la juriste Mihaela Matei, ils se demandent comment améliorer la législation qui encadre la recherche clinique, en intégrant la notion d’approche basée sur le risque (« risk-based approach »).
- Le 4e axe, confié à Philippe Lechat, concerne le développement d’outils électroniques d’aide à la prescription. Ce projet comporte notamment une recherche sur l’élaboration et la faisabilité des algorithmes nécessaires à la construction d’un logiciel permettant de vérifier la validité, la cohérence et l’adéquation d’une ordonnance médicale des médicaments prescrits pour un patient donné dans une indication thérapeutique définie.
Thèmes de recherche
Axe Patient-Centered Outcomes
Responsable : Dr Martin Duracinsky (duracinsky.m@gmail.com)
Axe Recherche clinique Ville-Hôpital
Responsables : Pr Isabelle Mahé (Isabelle.Mahe@lmr.aphp.fr) & Pr jean Pierre Aubert (docteur.aubert@gmail.com)
Axe Législation et recherche clinique
Responsable : Mihaela Matei
Axe Outils électroniques d’aide à la prescription
Responsable : Pr Philippe Lechat (philippe.lechat@drc.aphp.fr)
[hal-01626865] Hémorragie du post-partum : recommandations pour la pratique clinique — Texte des recommandations (texte court)
Date: 31 10 月 2017 - 14:07
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[hal-01630464] GOSPEL 2 – la colchicine dans le traitement de la crise de goutte en France – analyse d’un sous-groupe de l’étude GOSPEL. Doses utilisées en pratique courante sans considération de l’insuffisance rénale et de l’âge
Date: 7 11 月 2017 - 16:11
Desc: Objectifs: Cette étude a eu pour objectif d’évaluer l’utilisation de la colchicine dans le traitement de la crise de goutte, en pratique quotidienne, dans la cohorte GOSPEL et suite aux recommandations de prise en charge de la goutte publiées par l’EULAR en 2006.Méthodes: Ont été inclus dans cette étude épidémiologique transversale nationale des patients ambulatoires, considérés comme goutteux, recrutés en médecine générale (n = 398 MG) ou en rhumatologie libérale (n = 109 rhumatologues), entre octobre 2008 et septembre 2009 en France. Les données relatives aux caractéristiques des patients et au traitement qui leur était prescrit ont été recueillies par chaque médecin. Le débit de filtration glomérulaire (DFG) a été estimé selon la formule de Cockroft-Gault. Les patients inclus dans cette étude pour une crise de goutte ont rempli un auto-questionnaire renseignant notamment les posologies de colchicine et l’amélioration de la douleur (échelle numérique)Résultats: Cette analyse portait sur 349 patients pris en charge pour une crise de goutte et traités par la colchicine. La posologie moyenne (± ET) de colchicine au cours des 24 premières heures était de 2,8 (± 0,7) mg et la dose cumulée sur les trois premiers jours de traitement était de 6,9 (± 1,8) mg. La posologie initiale prescrite aux patients atteints d’une maladie rénale chronique (IRC) légère (DFG estimé 60–80 mL/min) était de 2,8 (± 0,8) mg (n = 58), de 2,7 (± 0,8) mg aux patients avec une IRC de stade 3 (n = 43) et de 2,5 (± 0,7) mg aux patients avec une IRC de stade 4 (n = 2). Les doses cumulées de colchicine ne tenaient pas compte de l’insuffisance rénale ou de l’âge.Conclusions: Cette étude souligne les erreurs de prescription de la colchicine en pratique quotidienne et l’administration de doses excessives, notamment en cas d’insuffisance rénale. L’estimation du DFG doit être calculée en pratique quotidienne.
[hal-04526696] Republication de : Recommandations de bonne pratique pour la prise en charge de la maladie veineuse thromboembolique chez l’adulte. Version courte
Date: 29 Mar 2024 - 14:44
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[hal-02081094] Recommandations de bonne pratique pour la prise en charge de la maladie veineuse thromboembolique chez l’adulte. Version courte
Date: 27 Mar 2019 - 11:44
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[hal-01887022] General practitioners’ justifications for therapeutic inertia in cardiovascular prevention: an empirically grounded typology
Date: 11 10 月 2018 - 11:09
Desc: OBJECTIVE: To construct a typology of general practitioners' (GPs) responses regarding their justification of therapeutic inertia in cardiovascular primary prevention for high-risk patients with hypertension. DESIGN: Empirically grounded construction of typology. Types were defined by attributes derived from the qualitative analysis of GPs' reported reasons for inaction. PARTICIPANTS: 256 GPs randomised in the intervention group of a cluster randomised controlled trial. SETTING: GPs members of 23 French Regional Colleges of Teachers in General Practice, included in the EffectS of a multifaceted intervention on CArdiovascular risk factors in high-risk hyPErtensive patients (ESCAPE) trial. DATA COLLECTION AND ANALYSIS: The database consisted of 2638 written responses given by the GPs to an open-ended question asking for the reasons why drug treatment was not changed as suggested by the national guidelines. All answers were coded using constant comparison analysis. A matrix analysis of codes per GP allowed the construction of a response typology, where types were defined by codes as attributes. Initial coding and definition of types were performed independently by two teams. RESULTS: Initial coding resulted in a list of 69 codes in the final codebook, representing 4764 coded references in the question responses. A typology including seven types was constructed. 100 GPs were allocated to one and only one of these types, while 25 GPs did not provide enough data to allow classification. Types (numbers of GPs allocated) were: 'optimists' (28), 'negotiators' (20), 'checkers' (15), 'contextualisers' (13), 'cautious' (11), 'rounders' (8) and 'scientists' (5). For the 36 GPs that provided 50 or more coded references, analysis of the code evolution over time and across patients showed a consistent belonging to the initial type for any given GP. CONCLUSION: This typology could provide GPs with some insight into their general ways of considering changes in the treatment/management of cardiovascular risk factors and guide design of specific physician-centred interventions to reduce inappropriate inaction.