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Sarah Houver, un mélange de lumières bien particulier

Le développement des lasers (ondes électromagnétiques) dès 1960 a permis de mettre en évidence de nouvelles interactions entre lumière et matière, ouvrant le champ de l’« optique nonlinéaire » et du mélange de faisceaux optiques.

En exploitant les propriétés dites de « résonance » de la matière (quand elle est excitée à une énergie précise par une onde électromagnétique), il devient possible de mélanger deux faisceaux de fréquences très différentes : un faisceau optique et un faisceau infrarouge.

Ce mélange bien particulier permettrait de s’affranchir des relais électroniques dans les fibres optiques, assurant une transmission purement optique. L’intérêt ? La rapidité. Sarah Houver, doctorante au sein du Laboratoire Pierre Aigrain (Ecole Normale Supérieure/université Paris Diderot/CNRS), passionnée de sport, danse et musique, a contribué à mettre au point un dispositif ultracompact permettant ce mélange optique/ infrarouge. « Ce dispositif serait un outil utile pour des réseaux télécom et internet plus rapides mais également pour sonder des propriétés fondamentales de la matière » explique la jeune chercheuse.

© Fondation L’Oréal | Carl Diner

Laboratoire

Laboratoire Pierre Aigrain

Le LPA est concerné par divers aspects fondamentaux de la nano-physique : boîtes quantiques et microcavités de semiconducteurs, structures conductrices mésoscopiques, films minces supraconducteurs, molécules uniques carbonées ou biologiques.