Le Groupement d’Intérêt Scientifique « Etudes africaines »
Depuis maintenant 5 ans, le Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) « Etudes africaines en France » tend à fédérer les différents laboratoires, à mettre en réseau les équipes et les chercheurs, à favoriser la diffusion de la recherche francophone et à en améliorer la visibilité. À l'université Paris Diderot, les laboratoires CESSMA, URMIS et PRODIG font partie de ce groupement de recherche.
Le GIS, porte-parole et fédérateur des études africaines
Le GIS « Etudes africaines en France » est constitué de 18 tutelles au sein desquelles on retrouve principalement des établissements de recherche et des universités, et d’un comité scientifique qui se réunit quatre fois par an. Cette équipe a permis la mise en place d'actions visant à mettre en valeur les études africaines en France, à travers des outils de communication, des manifestations annuelles ou encore des efforts d’internationalisation. C’est dans ce contexte qu’un site portail des études africaines en France, à destination des chercheurs et du grand public, a vu le jour en 2015. Le GIS contribue égaleement à la rédaction et la publication d’ouvrages ayant pour objectif de mettre en avant les forces et faiblesses dans ce domaine.
Des enjeux internationaux
Le GIS "Etudes africaines en France" a organisé plusieurs grandes manifestations nationales ou internationales telles que les REAF (rencontre des Etudes Africaines en France), mis en place avec la collaboration d’unités de recherche ; les JCEA (rencontre des Jeunes Chercheurs en Etudes Africaines), organisé par des doctorants et jeunes chercheurs ; et les ECAS (European Conference on African Studies).
Un des enjeux les plus importants du GIS réside dans le renforcement des études africaines dans les réseaux de recherche européens et internationaux. Une sensibilisation des unités de recherche française est également entreprise afin qu’elles s’intègrent au réseau européen AEGIS (African-European Group for Interdisciplinary Studies).
Les discussions collectives lors des REAF de 2016 ainsi que les réunions du conseil scientifique du GIS ont permis de faire émerger des axes de travail. Il a été convenu de perdurer ce qui a été entrepris en termes de structuration, en organisant notamment des ateliers thématiques pour renforcer les liens transdisciplinaires ou encore des groupes de réflexion entre des chercheurs de spécialité différente, dans l’objectif de faire évoluer la recherche. Des évolutions qui se doivent d’être connues du grand public ; la création d’un prix de vulgarisation scientifique concernant plusieurs supports (ouvrage, film, etc.) est donc envisagée afin de faire connaître les avancées scientifiques dans ce domaine. Des accords bilatéraux avec le Japon, le Brésil ou encore le Canada ont également été imaginé dans le but de financer la recherche et de poursuivre les actions d’internationalisation des études africaines.
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